Fort Stockton, Texas
Sous la protection du 7e de cavalerie
L’expansion vers l’Ouest
américain a été rendue possible grâce aux différents forts qui protégeaient la
route des pionniers. J’essaie d’imaginer la vie de ces gens qui trimballaient
tout leur avoir sur des chariots tirés par des bœufs, qui quittaient tout dans
l’espoir de trouver un avenir meilleur.
Traverser ces grandes plaines de
terres arides (terre est un euphémisme, car il n’y a que des roches et des
arbustes morts), être sous la menace des attaques des Comanches et tenter de
trouver de quoi survivre. Même aujourd’hui, avec des camions et des équipements
modernes et les moyens de communication sophistiqués, on imagine
toujours ce que l’on devra faire en cas de panne. Alors, imaginez en 1800!
Nous sommes campés au milieu de
nulle part, au road runner rv park. L’accueil de ces gens est chaleureux, ils
semblent habitués à cette vie rude. Et nous avons eu l’occasion de voir notre
premier grand géocoucou! Un géocoucou? C’est quoi ça me diraient nos lecteurs! Vous
le connaissez mieux sous le nom de road runner.
capture d'écran fait à partir d'une vidéo de Patrice
(image provenant de google)
J’en avais déjà vu un en
Californie, mais sous 38 C de chaleur, j’étais demeuré plaqué sur le mur du
fifthwheel en me disant que j’en reverrais d’autres. Mais je m’étais trompé.
Alors, celui-là je ne voulais pas le rater. Patrice a fait de son mieux pour le
prendre en photo.
Ici, on va déboulonner un mythe!
Il ne fait pas Beep!Beep! comme dans les bandes dessinées. Patrice me dit que
son chant ressemble plus à une perceuse Black and Decker avec une pile au
lithium de 21 volts et un mandrin 3/8 pouces. Bon je vous laisse imaginer. Cet
oiseau fait environ 16 pouces de haut et court joliment vite.
Bon, revenons aux choses
sérieuses. Aujourd’hui, nous avons traversé une grande plaine désertique où une
multitude de derricks (puits de forage) parsemaient le paysage. Nous avons
traversé des villes qui semblent être à l’abandon (Pecos). Une réflexion ici,
lors de notre périple de 2011, la région était en pleine crise économique. Je
pense qu’en 2017 c’est encore pire! Tout semble à l’abandon. Il est très
fréquent de voir les gens vivrent dans de vieilles roulottes et entourés de
débris. On est loin de l’abondance de la Floride. Ici, c’est le vrai monde qui
en arrache, la clientèle qui fonde leur espoir sur ce nouveau président. À
suivre!
Depuis notre départ (5 jours),
tout change lentement, à commencer par l’heure (nous avons maintenant 2 heures
de décalage avec le Québec) puis la température (les nuits sont plus froides
10C et le jour environ 24 à 26C), l’humidité est tombée à 17%. Personnellement,
je ressens les effets; gorge enrouée, nez et les yeux plus secs. Et j’ai
retrouvé cette odeur spécifique au désert, un goût de terre brûlée. C’est assez
difficile à décrire, un jour peut-être nous aurons l’odorama sur le blog! Ce
qui ne change pas c’est le contact avec ces gens, très facile! Ils te salueront
toujours avec le sourire, te demanderont toujours comme tu vas, mais sans
écouter la réponse. Certains accents sont déconcertants comme celui de l'homme que nous
avons rencontré hier dans le parking d’un Walmart. Un citoyen de l’Alabama avec
un accent de sling guitar! Je lui ai dit et il a éclaté de rire! Pas
susceptible en plus.
Aujourd’hui, visite des célèbres
cavernes de Carlsbad au Nouveau-Mexique.
Les superbes cavernes de Carlsbad ont déjà fait le sujet d'une chronique en 2011 et comme ça prend des milliers d'années pour modifier un stalagmite, alors je vous mets le lien vers cette chronique de 2011.
C'est toujours aussi majestueux et impressionnant.
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